Thomas, Camp Climat Doubs / Jura

Témoignage

“Originaire de Franche-Comté (Sancey), je m’intéresse aux questions liées au développement des territoires et à leurs problématiques. Je travaille actuellement à Besançon dans la surveillance de la qualité de l’air. L’an dernier, j’ai assisté aux soirées du Camp Climat national, ça m’a donné un bon aperçu et envie de participer au Camp Climat Doubs Jura de cette année.

Le programme était très riche, nous avions le choix entre 4 ateliers / conférences le matin et l’après-midi, tous de qualité. J’ai beaucoup aimé qu’ils soient participatifs, dans une ambiance bienveillante. J’ai pu approfondir mes connaissances sur les enjeux sociaux et environnementaux. L’atelier sur la coordination d’action non-violente m’a donné de nouvelles billes pour passer à l’action.

En bref, ce Camp Climat était très convivial : j’ai engrangé des connaissances et rencontré de nouvelles personnes dans le joli village de Port-Lesney !”

Martine, Camp Climat Doubs / Jura

Martine, Camp Climat Doubs / Jura

Témoignage

« J’ai la chance d’être retraitée depuis mes 50 ans car j’ai eu 3 enfants. J’avais un poste administratif à l’hôpital et je ne trouvais plus d’intérêt à mon travail. Je viens d’une famille paysanne du coin, et j’ai toujours cultivé mon jardin. Avec le recul je sais que c’était dans un but méditatif. Aujourd’hui, je donne des cours de taïchi et de qi gong.

Les enjeux climatiques m’importent depuis longtemps. Avec mon mari, on a fait construire une maison en chanvre en 2014. Tout le monde nous a pris pour des fous à l’époque, même l’ADEME… J’ai aussi adhéré à Attac pour comprendre le monde dans lequel on vit. Puis j’ai participé à plusieurs mobilisations avec Alternatiba à Besançon ces dernières années, c’était concret et j’ai accroché.

On a appris beaucoup de choses au Camp Climat, notamment lors de l’atelier « crise climatique et solidarité internationale » : j’incarnais un magnat brésilien lors du jeu de rôles, ça m’a mise foncièrement mal à l’aise et m’a fait réfléchir aux inégalités à l’échelle globale.

Je suis venue au Camp Climat avec une amie et j’ai aussi emmené mon mari et mon petit-fils. Il a 14 ans et est végétarien : c’est dur pour lui, il est isolé au collège. Malgré ses tentatives de nouer le dialogue avec les cuisiniers sur l’impact de la viande, le débat est impossible. Alors je suis contente de l’emmener ici, et de le soutenir dans sa démarche. »