Margaux, Camp Climat Nantes

Témoignage

« Je suis Margaux, 21 ans, étudiante en école d’ingénieur à Angers et surtout activiste à Extinction Rébellion depuis plus d’un 1 an. En plus de mon engagement dans une association nationale, j’ai choisi de créer une association environnementale dans mon école dans laquelle je suis aujourd’hui présidente. L’idée est sensibiliser les étudiant·es directement au sein de l’école et de les amener à se mobiliser.

Déjà activiste à XR, j’ai eu l’occasion au cours de ces derniers mois de participer à différentes actions de désobéissance civile. Avec Alternatiba et le GIGNV, j’ai par exemple participé à l’appel du 17 juin contre la ré-intoxication à l’aéroport de Nantes. Après les blocus et les actions terrain, j’ai eu envie de découvrir l’aspect stratégie avec des formations de qualité, d’en apprendre plus sur la coordination d’un groupe local et les techniques d’approche nécessaire pour mettre en place une action. C’est pour ça que je me suis inscrite au Camp Climat Nantes et je suis complètement satisfaite ! Je peux me former tout en rencontrant des gens sympas et engagés au niveau local, c’est vraiment très agréable.

Je retiens principalement de ce Camp Climat que c’est avec le collectif qu’on arrive à créer des projets. Seul·e de son côté, on peut avoir des idées mais c’est plus compliqué. Sur le Camp Climat Nantes, on était une centaine à vouloir tou·s·tes apprendre des uns et des autres. C’est super motivant de voir autant de monde engagé et enthousiaste pour s’engager pour la justice sociale et environnementale. Les formateurs deviennent participant·es, les participant·es deviennent formateurs ou formatrices : un vrai cercle vertueux jusque dans l’organisation du Camp Climat. Lors des formations, on prend pleinement conscience du rôle de chacun·e lors d’une action. On peut trouver sa place dans l’engagement, au niveau de la désobéissance civile notamment. Ce Camp Climat nantais m’a encore plus motivée à m’engager et surtout après la pause de ces derniers mois liée à la crise sanitaire. Je me sens prête et formée pour agir à grande échelle et avoir de l’impact, autant au niveau national que local. »